C’est le plein été et les herbes folles envahissent les chemins que nous empruntons.

Chemins de mémoire, comment les gérer ?

Herbes folles : faut bien les éliminer pour que nos chemins de mémoire soient praticables ?

Voilà un beau billet http://bccn.wordpress.com/2009/07/27/desherber-la-question-qui-tue-le-public/ qui proposent de belles pistes de réflexion hors des sentiers rabattus professionnels. Lesquels gérent rationnellement des stoks de livres mais oublient que nous générons aussi de l’”oubli”… tandis que nos lieux de documents sont sensés être aussi des gardiens d’une mémoire collective…

ou bien changeons les nouvelles appellations “assistant qualifié du patrimoine et des bibliohtèques”

Ce qui me gène concrêtement c’est de jeter René Dumont de nos bibliothèques par exemple ! Il n’est plus réédité, c’est une figure majeure de la fin du XXe notamment en ce qui concerne l’Afrique mais aussi la question écologique qui est de nouveau à la mode (tant mieux) depuis le nouveau concept de “développement durable”….

Voilà c’est un exemple, mais il y en a surement d’autres… Il est évident selon les régles acceptées et préconisées par les bibliothèques que cet ouvrage doit mis au rebut. Il n’est plus lu, il n’est plus d’actualité. Mais, il n’est plus réédité et fait partie d’une histoire toute récente : les décennies 80 et 90. N’intéressera-t-il que les “chercheurs” ?

Ce que je retiens dans l’article de Bernard Collenge : réfléchir sur une pratique dite “acquise” et qui pourtant ne va pas de soi (et fait couler beaucoup de salives dans les couloirs internes des bibliothèques)

proposer des pistes pour sortir de cette évidence et mêler les acteurs comme les chercheurs mais aussi proposer le débat avec la société civile….

à suivre j’espère ;)