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Archive for the ‘Lectures’ Category

Cette petite note du blog Mélanges de XG
http://xg-melanges.tumblr.com/post/1335043050/contours-du-jour-qui-vient-leonora-miano

m’a fait penser que j’ai lu ce livre à sa sortie en 2006. Je l’ai beaucoup apprécié, tant par le style incisif, direct et sans concession que par le contenu qui porte un regard très honnête sur les (très très) dures réalités africaines sub-sahariennes. Ce pays imaginaire africain porte en lui des réalités de plusieurs de ces pays sub-sahariens.

http://www.linternaute.com/sortir/auteurs/leonora-miano/leonora-miano.shtml

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  • Communautés de lecteurs

    Lectures

    Y aurait-il d’autres communautés de lecteurs que le très célèbre site de zazieweb.fr ?

    http://www.zazieweb.fr/

    J’en trouvé une :

    http://www.lecture-ecriture.com/index.php

    Interface simple, classique avec l’avantage d’être claire et lisible.

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  • Depuis maintenant

    Leslie Kaplan

    POL 1996

    Une histoire à plusieurs niveaux de lecture sur les événements de mai 1968 en France.

    De ces pages, il en ressord une grande interrogation et une grande remise en question où les mots tiennent une place importante. Sous la forme d’une enquête comme policière sur le suicide apparemment inexpliqué de Stéphane, trentenaire brillant auquel tout réussit. Entre racontage d’histoires de Stéphane qui fait de ses mensonges une recherche existentielle d’une sorte de justification de son vécu et Miss Nobody Knows qui vit à travers l’angoisse, l’époque se raconte sous un double éclairage : ce tremblement et ce doute porté sur les certitudes et les valeurs.

    Entre la culpabilité et l’interrrogation de soi voire l’introspection, ce livre nous plonge au coeur de cette quête et cette brêche ouverte par mai 1968 où chacun est invité à ne plus suivre une autorité qui la déterminerait mais au contraire à chercher en soi sa propre responsabilité d’ “être”. Quête troublante quand la notion d’autorité inhérente à toute vie en société s’impose d’elle-même. Cependant, la démocratie et Les Lumières ne portent-elles pas en elles-mêmes au bout du compte cette  recherche intérieure de “véracité” ?  Qui ne renie pas pour autant  une autorité nécessaire à toute organisation  et  son équilibre des pouvoirs propre à la démocratie.

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  • L’Heure de la sortie

    DUFOSSE CHristophe
    Denoël, 2002

    Un fait divers “le suicide d’un jeune professeur” donne d’emblée une tonalité de roman policier à ce récit des rapports entre des collégiens et un professeur. Ici, l’adolescence est abordée sous un angle inhabituel … Les rôles sont comme inversés : ce sont les adolescents qui imposent leurs règles, leurs lois claniques et non l’adulte incarnant pourtant le savoir et l’institution. L’inconscience de l’enfant alliée à une intelligence quasi-adulte donne aux collégiens un pouvoir insoupçonné, naissant, inconscient et incontrôlé où la dynamique de groupe joue un rôle essentiel. Dans ce polar d’un genre nouveau, les jeunes ne sont pas vus à travers la délinquance ou la violence qui caractérise le collège aujourd’hui, mais à travers la description miniutieuse d’eux-mêmes, ni enfants, ni adultes.
    vsr

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  • Cosmétique de l’ennemi

    NOTHOMB Amélie
    Albin michel

    Que peut-il se passer dans la salle d’attente d’un aéroport pendant plus de trois heures lorsque l’avion au départ connaît un interminable retard apparemment indéfini ? Amélie Nothomb nous livre une version pour le moins originale de l’attente où se mêle la simplicité et l’élégance d’une rare imagination diabolique. Tout commence par un harcèlement éminemment désagréable comme toute action lancinante qui ne dévoile ses armes que peu à peu en portion congrue. Un inconnu aborde un passager dans cette salle et lui impose le récit de sa vie remplie de frustrations et de victoires “noires”. La sympathie du lecteur va d’emblée à la “victime”, celui qui doit subir les imprécations et les interpellations d’un homme en mal de confession. Face à des débuts de monologues truffés d’incongruïtés, d’absurdités et de perversité, la victime ne peut finalement rester impassible devant tant de folie. Il répond à cet homme qui a tant aimé sa femme qu’il l’a violé puis assassiné une dizaine d’années plus tard. Insensiblement, les frontières se brouillent et c’est cette victime qui devient aux yeux du lecteur “coupable”. Une écriture limpide et nauséabonde dont le malaise semble avoir pour but de révéler la face cachée qu’il peut y avoir dans tout individu.

    vsr

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  • Je n’ai pas peur

    AMMANTI Niccolo
    Grasset, 2001

    Des jeux d’adolescents sous le soleil torride de l’été dans un petit hameau au Sud de l’Italie : une famille modeste de la campagne italienne.

    Une simplicité de ton, direct et frais pour des souvenirs d’enfances mis en scène comme un roman policier. Dans cet été le plus chaud du siècle, Michel découvre au cours de ses jeux, un enfant, apparemment plus mort que vivant, caché dans les brousailles. Il portera seul ce terrible secret et échaffaudera toutes sortes d’hypothèses mêlant réalités et imagination débordante, entre faux monstres et vraie laideur du monde. Cette lente montée de l’obsession lève le voile sur la sécurité et la protection censées être apportées aux enfants par les adultes. Quelles sont les raisons qui ont amené cet enfant dans cet état et dans ce trou ? Ce récit initiatique découvre la duplicité du monde des adultes et de la vie en général : c’est la fin de l’enfance avec le vacillement des certitudes.
    VSR

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  • Histoires à décrocher la lune

    POUPARD Maëva

    Ce premier roman de l’auteur à seize ans bouscule les règles convenues dulangage des contes sans en pervertir la magie. Tout au contraire, ce brouillage des symboles où le “Petit chaperon rouge” et le “loup” s’entendent pour faire la grève des contes enchantent l’imagination du lecteur en s’adressant à l’enfant devenu adulte. Plein de fraîcheur, ces contes à la façon d’Alice au pays des merveilles prolongent également l’enfance de l’auteur entre deux mondes : celui de l’enfance et celui des adultes.

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  • La vie heureuse

    BOURAOUI Nina

    Portrait sans complaisance d’une adolescente de seize ans lors de sa première relation amoureuse : une passion entre deux jeunes filles. Cette période de confusion qu’est l’adolescence est marquée d’une profonde solitude malgré les amitiés et les rencontres. “Ce n’est pas un livre militant sur l’homesexualité… Je voulais montrer qu’il y a quelque chose de très heureux dans cet amour-là, contrairement à la vision mièvre ou violente qui en a été donnée par certaines femmes en littérature.

    Une écriture intimiste et autobiographique évoque la joie qui accompagne la passion amoureuse. Une précision et un dépouillement donnent à la description de ce sentiment une force évocatrice avec une grande simplicité de ton.
    VSR

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  • Réponds-moi

    Tamaro Susanna
    Plon, 2002

    “Qu’est-ce que l’amour ?” A cette question existentielle, chacun des narrateurs des trois récits distincts de ce livre tente de répondre au travers d’un thème commun, celui de la présence récurrente du mal dans leur vie. Des personnages racontent la violence des rapports humains. Une violence quotidienne sous-jacente et invisible. Les trois récits abordent l’instrospection de chacun des personnages principaux : une jeune fille, une mère et un mari. Tous interrogent à leur façon l’amour.

    Interrogations multiples de l’amour face à la mort, du sens de l’amour et de la vie… L’amour est pourtant omniprésent dans ce livre, il comble et rassure mais peut-être jamais tout à fait… il reste la question question essentielle au coeur de l’amour : “réponds-moi”…. Ce livre interpelle l’”autre” dans les multiples facettes de l’amour : filial, amoureux. L’”autre” tant aimé est et demeure insaisissable. Il peut être un piège (premier récit), un sentiment inconditionnel (amour parental) ou inexpliquable en mettant en avant l’aspect irrationnel li au sentiment. Un livre plein d’émotions jouées toutes en finesse, dont le contenu correspond bien aux questions existentielles qui traversent l’adolescence, avec cependant, une tonalité d’ensemble un peu dure.VSR

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  • La petite présence

    Dominique SAMPIERO

    Un roman rien que sur cette situation particulière peu décrite en littérature et de plus en plus répandue dans la vie réelle : la souffrance de l’absence de sa fille pour un père dans un contexte de divorce.

    Cette si belle description de ses sentiments si profonds d’un père pour sa fille, de cette perte que rien ne peut combler. Ses instants perdus à jamais où le père ne verra plus sa fille grandir jour après jour, ne sera plus le premier témoin de ses multiples et imperceptibles changements. Cette souffrance si forte et si réelle est comme transcendée par cette écriture minutieuse où la douleur effleure à chaque page. Cette confidence semble permettre la maîtrise et la canalisation de ce qui ne peut être calmé d’aucune façon. Mais peut-être aussi d’autant qu’elle est tue, la plupart du temps. Il s’agit d’un très beau livre sur la souffrance des pères auxquels on n’accorde pas généralement la garde des enfants. Comme si seulement la mère avait l’apanage des sentiments filiaux, de leur douluer et des émois pour chaque progrès et geste des enfants. “La perte d’un mari ou d’une épouse s’appelle le veuvage. Il n’y a pas de nom pour la perte d’un enfant. Ni pour son absence à cause d’un divorce. “

    VSR août 2006

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